Parcours d’alimentation au biberon de Codi avec son fils Luca

Comment le fait d’avoir trouvé le bon débit de tétine a vraiment façonné mon parcours d’alimentation

Parcours d’alimentation au biberon de Codi avec son fils Luca

Nous écoutons Codi nous parler de son parcours d’alimentation au biberon avec Luca, son fils de 7 mois, et comment cela s’est avéré être un parcours plus compliqué que celui qu’elle a vécu avec son aînée Mia. Nous comprenons comment les différents débits de tétines ont vraiment fait une différence dans leur parcours d’alimentation et comment ils ont trouvé celui qui leur convenait. Codi, son mari et ses deux enfants vivent en Australie.

Mon aventure avec les biberons commence avec mon aînée, Mia. Avec elle, c’était facile, comme sur des roulettes. J’ai exprimé mon lait pour son biberon jusqu’à l’âge de 6 mois, puis elle est passée au lait maternisé. J’ai toujours utilisé les biberons Closer to Nature et j’ai progressivement utilisé des tétines à débit lent, puis moyen, puis rapide. Elle n’a jamais eu de problèmes et à l’âge de 12 mois, elle est passée aux biberons/gobelets de transition.

En comparaison, le parcours d’alimentation au biberon de mon garçon de 7 mois, Luca, a pour le moins été une expérience.
Quand il est né, j’ai essayé de faire la même chose qu’avec Mia, exprimer pour un biberon tous les soirs mais il n’arrivait pas à saisir l’idée du biberon, j’ai donc abandonné au bout de 2 semaines et allaité exclusivement.

Vers 8 semaines, c’était encore un bébé très affamé, j’ai donc décidé de ressortir les biberons et de lui donner un biberon pour aller au lit tous les soirs. Cela m’a permis de faire une pause par rapport à l’allaitement constant, de plus il dormait un peu plus longtemps entre deux tétées. Le seul problème que j’avais était qu’il s’endormait constamment pendant l’allaitement au biberon avec une tétine à débit lent, alors j’ai essayé le débit moyen, mais cela a fini par être trop rapide pour lui. Il a commencé à refuser la bouteille et à ne rien boire.

Heureusement, je suis tombé sur la tétine vari et oh mon Dieu, cela a changé ma vie ! Une fois qu’il s’est rendu compte qu’il pouvait contrôler le débit lui-même, il attendait avec impatience son lait maternisé au coucher et s’est endormi comme un bienheureux après un biberon complet. Il ne faisait toujours pas ses nuits mais les périodes entre deux tétées commençaient à s’allonger. Comme il était satisfait de la tétine vari, j’ai décidé à 4 mois d’ajouter des biberons au lait maternisé supplémentaires pendant la journée et je l’ai lentement sevré de l’allaitement.

À 6 mois, cela lui convenait bien d’avoir du lait maternisé dans ses biberons. Je me suis donc procuré la machine Perfect Prep et des biberons supplémentaires pour commencer à ne lui donner que des biberons de lait maternisé. Il a enfin adopté un meilleur rythme de biberon en journée, comme sa s½ur. Il est lentement en train de se sevrer de ses tétées nocturnes, ce qui est un grand soulagement. Après 6 mois sans sommeil, nous n’en sommes plus qu’à un ou deux biberons pendant la nuit. Heureusement, le Perfect Prep est assez silencieux pour lui préparer un biberon sans déranger personne dans la maison !

Après tout cela, ma première expérience avec l’alimentation au biberon était un rêve, mais mon deuxième parcours fut plus chaotique. Le fait d’avoir les biberons et les tétines adaptés ainsi que les bons outils à portée de main nous ont finalement aidés à bien nous en sortir. Maman et bébé ont enfin un bon rythme et les repas se passent dans la bonne humeur. Avoir la liberté de compter sur son papa pour assurer certains repas lorsque je suis fatiguée ou occupée est vraiment une merveilleuse expérience pour nous deux. Cela lui donne du temps de créer des liens avec son père pendant que je me repose ou que je fais quelques tâches ménagères.

Mon conseil aux autres parents est d’écouter votre intuition, de ne pas laisser la pression sociale provenant de vos amis et de vos proches vous empêcher d’essayer le biberon. Je me sentais constamment tiraillée en mon for intérieur, entre ce que me disaient ma tête et mon c½ur au sujet de l’alimentation de mon fils au biberon car je pensais que je devais préférer l’allaitement. C’est ce que j’ai fait avec ma fille, et tout le monde autour de moi disait que c’était parfait. Enfin, céder à ces sentiments me disant que l’alimentation au biberon serait plus adaptée a été la meilleure chose que j’ai faite, pour moi et mon fils. Il est passé d’une alimentation constante et perturbée, sans aucune routine, à une alimentation détendue au biberon selon un horaire bien calé et en faisant des nuits complètes.